FIN DE LA 9ÈME ÉDITION DE CISA

La 9ème édition de la Convention Internationale du Sport en Afrique (CISA) a pris fin samedi à Kigali (Rwanda) sur une note d’optimisme. Pendant trois jours, près de 200 participants ont débattu de thèmes ayant notamment tourné autour de la célébration des grandes figures du sport africain et de l’avenir des Jeux Africains. De pertinentes recommandations ont été faites.

Lamine Diack, président de l'IAAF (3è à droite) et Robert Bayigamba, président du CNOSR (1er à gauche)
Lamine Diack, président de l’IAAF (au milieu) et Robert Bayigamba, président du CNOSR (1er à gauche)

Le ministre ougandais des sports, M. Charles Bakkabulindi, a plaidé pour la bonne gouvernance des organisations sportives afin de les rendre efficaces et crédibles auprès des partenaires, commerciaux notamment. Car, a-t-il insisté, le sport est devenu une industrie qui doit fonctionner suivant les normes en la matière.
M. Bakkabulindi, qui introduisait le thème sur «Evoluation de l’administration du sport en Afrique : le principe de la bonne gouvernance», a aussi plaidé pour que l’Afrique célèbre ses champions et que les Etats consacrent plus de moyens au sport. M. Bakkabulindi est ministre des Sports de son pays depuis dix ans.

Participants au CISA 2015
Participants au CISA 2015

La problématique et l’avenir des Jeux Africains ont fait l’objet d’un passionnant débat, samedi, lors de la 3ème et dernière journée de la 9ème édition de CISA. Des tiraillements pour l’appropriation de la manifestation à l’absence des grands athlètes en passant par l’absence de droits de télévision et de sponsors, tous les intervenants ont convenu caractère obsolète du modèle africain qui est le seul au monde non géré par le mouvement olympique.

Avec la dissolution de la CSSA, la gestion des Jeux Africains est confiée à l’Union Africaine (UA) qui a signé un accord avec le Congo pour les organiser en septembre 2015. Dans ce schéma, l’UCSA a un rôle limité, alors que l’ACNOA est en marge. Beaucoup d’idées ont été agitées pendant les débats, attestant de l’intérêt mais aussi la frustration des responsables africains de voir un évènement potentiellement porteur ne pas tirer profiter des opportunités s’offrant à lui.

Comments for this post are closed.